Chaque année en France, plus de 2 millions de personnes âgées chutent, provoquant 130 000 hospitalisations et 10 000 décès. Face à ce constat alarmant, les autorités sanitaires ont mis en place un Plan National Antichute structuré autour de cinq grands axes, allant de l’aménagement du logement à la promotion de la téléassistance. L’objectif : prévenir les chutes, protéger nos aînés et préserver leur qualité de vie.
Ces accidents, trop souvent sous-estimés, ont des conséquences physiques, psychologiques et sociales majeures. Perte d’autonomie, isolement, entrée en institution… La chute constitue un véritable tournant dans le parcours de vie des seniors.
Acteur engagé dans la sécurité des personnes âgées, Allovie contribue activement à ce plan à travers des solutions de téléassistance fiables et accessibles, qui permettent de déclencher rapidement les secours en cas d’incident à domicile ou en extérieur. Le coût de ces dispositifs est allégé grâce à des aides financières de l’État, de la région, des caisses de retraite ou des mutuelles.
Sommaire de l’article:
Qu’est-ce que le plan antichute ?
Le Plan National Antichute des personnes âgées est une stratégie de santé publique lancée pour faire face à l’augmentation des chutes chez les seniors, véritables causes de perte d’autonomie et d’hospitalisation. Porté par les autorités sanitaires, ce plan vise à réduire de 20 % les chutes graves d’ici 2024, en agissant de manière coordonnée sur plusieurs leviers : repérage des risques, aménagement du domicile, aides à la mobilité, activité physique et développement de la téléassistance. L’objectif est simple : permettre aux personnes âgées de vieillir chez elles en toute sécurité, tout en allégeant le poids des chutes sur le système de santé.
Ce plan mobilise les professionnels de santé, les collectivités, les familles et les acteurs de la téléassistance comme Allovie, pour proposer des solutions concrètes et personnalisées.
Quels sont les 5 axes du plan national antichute ?
Mis en place par les autorités sanitaires françaises, le Plan National Antichute des personnes âgées repose sur 5 axes majeurs pour réduire les accidents domestiques et leurs conséquences.
1 – Savoir repérer les risques de chutes et anticiper
Le premier pas vers la prévention consiste à identifier les personnes à risque : antécédents de chutes, troubles de l’équilibre, prise de certains médicaments, troubles cognitifs ou visuels… Un simple test d’équilibre, une consultation médicale ou un entretien avec un proche peuvent suffire à alerter sur un risque imminent.
2 – Aménager les logements des personnes âgées pour éviter les risques de chutes
Un logement mal adapté est l’une des premières causes de chute. Escaliers non sécurisés, tapis glissants, éclairage insuffisant, objets mal rangés : autant de pièges qu’il est possible d’éliminer par des aménagements simples mais efficaces, comme des barres d’appui, des tapis antidérapants, ou encore un lit médicalisé dans certains cas.
3 – Apporter des aides techniques à la mobilité pour tous
L’usage de matériel adapté (canne, déambulateur, orthèses, chaussures antidérapantes) permet d’assurer une meilleure stabilité dans les déplacements. Ces dispositifs doivent être choisis avec soin, souvent avec l’aide d’un professionnel de santé, pour garantir confort et efficacité.
4 – Encourager l’activité physique et les exercices d’équilibre
Bouger régulièrement, même à un âge avancé, est l’un des meilleurs moyens de prévenir les chutes. Des programmes spécifiques d’activité physique adaptée (APA) ou des exercices simples d’équilibre et de renforcement musculaire peuvent être pratiqués à domicile ou en groupe. Cela contribue à améliorer la coordination et à maintenir la confiance en soi.
5 – Encourager l’installation de dispositif de téléassistance
Même avec toutes les précautions du monde, le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi le plan encourage fortement le recours à la téléassistance, qui permet d’intervenir rapidement en cas de chute et d’éviter des complications graves liées à une immobilisation prolongée.
Quels risques pour une personne âgée qui tombe ?
Chaque année, 2 millions de chutes de personnes âgées de plus de 65 ans sont responsables de 10 000 décès et 130 000 hospitalisations.
Les chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et réduisent la qualité de vie des individus. Elles constituent par ailleurs une rupture dans le parcours de vie des sujets âgés sur le plan de l’autonomie.
La téléalarme allovie, l’outil indispensable pour prévenir la chute
Les dispositifs de téléalarme Allovie jouent un rôle central dans la prévention et la prise en charge des chutes. Grâce à un simple bouton porté en pendentif, en bracelet ou intégré à une montre, l’utilisateur peut alerter un centre d’écoute en cas de besoin.
Allovie propose également des équipements géolocalisés pour les personnes actives ou atteintes de troubles cognitifs, permettant une prise en charge rapide même à l’extérieur du domicile. Des détecteurs de chute automatiques existent également, capables de déclencher une alerte même si la personne est inconsciente ou incapable d’appuyer sur le bouton.
Le plan national anti-chute rappelle l’importance d’équiper nos aînés d’un appareil de téléassistance pour prévenir et prendre en charge une personne rapidement en cas de chute. Allovie permet de sécuriser votre proche 24H/24 et 7J/7 à domicile ou lors de ses déplacements.
Allovie classic
Boitier de téléassistance avec bouton d’appel d’urgence
- Boitier étanche utilisable en extérieur
- Portée 100 mètres autour de la centrale de téléassistace
- Fonctionement possible en 4G (+5€)
- Disponible en bracelet ou pendentif
Bracelet détecteur de chute
Fonctionne obligatoirement avec Allovie classic
- Sécurisation en cas de vertiges ou de pertes de connaissances
- Boitier étanche utilisable en extérieur
- Portée 100 mètres autour de la centrale de téléassistace
Des aides financières pour alléger le coût d’investissement
La mise en place d’une téléassistance ou l’adaptation du logement représente un investissement, mais plusieurs aides peuvent en alléger considérablement le coût :
- Le crédit d’impôt de 50 % pour les services à la personne (même sans être imposable) ;
- L’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), attribuée par le conseil départemental selon le niveau de dépendance ;
- Des aides des caisses de retraite, des mutuelles santé ou du Conseil Général ;
- Certaines collectivités locales proposent également des primes à l’adaptation du logement ou des aides à la mobilité.
